J'ai un couteau planté dans le coeur, 
Je sens, doucement, venir la torpeur.
Je me réveille souvent en pleine nuit, 
Au son de ces horribles cris.
Je sens la peur palpiter dans mes veines, 
Et lentement, s'y insinuer la haine.
Le mal hante mon monde, 
Et je le vois se refléter dans l'onde.
Je tombe dans la mélancolie, 
Et souvent, la tristesse m'envahit.
Quand pourrais-je retourner à la terre,
Dans la douceur feutrée d'un cimetière?
Dans la tranquillité de la mort, 
Je sens que, déjà, je m'endors.
Quitter ce monde cruel, 
Et m'envoler vers le soleil.
Entrer dans la lumière éblouissante, 
Pour que plus jamais, la peine ne me hante...