LOVE
LOVE
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« Tu vois cette fille là, avec ce mec, sur ce banc ? Elle est belle, la fille, hein ? Pourtant son visage, il est bof. Et malgré tout, malgré son nez bosselé, ses cheveux en pétard, ses boutons, ses kilos en trop... Bah on dirait une fée. Une elfe. Un ange. C'est peut-être parce qu'il la bouffe du regard, qu'il la dévisage comme si elle était en porcelaine, qu'elle pouvait se briser et disparaître en moins d'une seconde... C'est peut-être pas parce qu'elle est belle qu'il l'aime, mais parce qu'il l'aime qu'elle est belle. » 

*tu es traité(e) de satanique*


*Si tu es habillé punk,*
*tu es traité de drogué*

*Si tu es habillé normal,*
*tu es traité de coincé*

*Si tu es habillé en survêtement,*
*tu es traité de racaille*

*Si tu es habillé en jupe,*
*tu es traité de pute*

*Si tu es habillé en baggy,*
*tu es traité de spooky*


 

Vendredi 13 : 

Cher journal, 
Cela fait 3 jours que je n’ai pas de nouvelles de lui. Je ne sais pas pourquoi il ne m’appelle pas, pourquoi il ne vient pas me voir. J’ai essayé de lui téléphoner, mais il ne répond pas au téléphone. J’ai essayé d’aller chez lui, mais personne ne me répond, la maison semble vide de toute vie. Je m’inquiète. Je ne sais pas ce qu’il se passe. Bon il est assez tard maintenant, je vais au cimetière. 


( ?) 

Cher journal, 
Je te baptise du sang de mon poignet. 
Comme je te l’avais dit, je me suis rendue au cimetière. Je lisais les noms sur les pierres tombales, quand je suis tombée sur SA tombe. 
Il y était inscrit : « Pourquoi ce geste ? Nous te regretterons à jamais » juste en dessous de son nom. Mon cœur a cessé de battre, le Soleil a cessé de briller, les roses qu’il m’a offertes ont perdu leur parfum… 
Et c’est avec cette lame que je pars le rejoindre. Il me manque tant ! Nous nous étions promis de nous aimer même après la mort. Il ne m’a pas attendu pour partir.

Cher journal, je sens la vie qui me quitte, tu es souillé de mon sang. Je vais me coucher, je suis si fatiguée. 
Adieu mon journal, mon ami…

La nuit tombait dans la vallée, les ombres s'allongeaient. Bientôt le brouillard s'ajouta aux ténèbres naissantes, et il était tellement épais que même la pleine lune n'éclairait que faiblement les champs. Le silence quasi total rendait l'ambiance surnaturelle.